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Bouteille à la mer

von

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Ich kann mir wirklich nicht vorstellen, dass irgendjemand hier gewillt und befähigt dazu ist, diese Geschichte zu lesen... ich poste sie trotzdem, der Vollständigkeit halber, außerdem finde ich sie gar nicht so schlecht ^^ Und vielleicht befinden sich hier ja einige Français/es, Belges, Luxembourgeois/es , oder Deutsche mit ausreichenden Französischkenntnisen, welche tatsächlich einen Blick in die Geschichte werfen wollen und ihre commentaires dazu hinterlassen mögen. Mittlerweile schon 2 Jahre alt, und gut möglich, dass fautes d'ortographes enthalten sind...
 

Ach ja, und für alle anderen : Ihr könnt sie ja immer noch als Hausaufgabe « missbrauchen », vielleicht habt ihr ja ein passendes Thema in der Schule und seid zu faul zum schreiben... ^^
 

(ich hoffe natürlich, dass NIEMAND das tut, bordel de merde, das gehört alles mir... !)
 

Bouteille à la mer
 

Décidément, l'alcool, ça ne lui réussirait jamais.

Anatole s'était refoulé dans sa petite chaise en bois friable, l'air pétrifié, et fixa la bouteille pleine en verre écarlate avec d'énormes yeux stupéfaits.

«Et bien quoi?» grinça la voix d'un ton énervé. «Tu m'débouches finalement, hein?»

Les orbites d'Anatole se rapprochèrent dangereusement de la taille d'une gigantesque omelette farcie, de la façon dont furent servis dans le petit troquet du coin où Anatole s'était occupé de manière très soigneuse de trois bières blondes, deux cognacs (mais petits!) un whiskey (scotch, il détestait le bourbon, ça lui foutait une de ces tronches le lendemain matin) et d'un pastis, pour être exact. Et ce fut maintenant, quand il était justement sur le point de soulager cette pauvre bouteille de spiritueux de son contenu, qu'elle se mit à PARLER. Ou à afficher des mots sur son étiquette, précisément, accompagnés d'une voix stridente. Anatole en était complètement déboussolé. Il ne pouvait bien être ivre, déjà? Et dire que le spiritueux, ou l'esprit hideux qui s'était camouflé dans sa bonne petite bouteille semblait ne jamais avoir entendu parlé des bonnes manières!

«Tu rêves, papi? Lève ton cul et laisse moi sortir, espèce de...» (Par respect pour nos amis lecteurs, nous allons renoncer à citer les innombrables jurons qui suivèrent cette modeste demande) ordonna l'incroyable voix, les vibrations faisant balancer la bouteille lentement devant le visage pâle d'Anatole, il ne put cesser de la regarder de façon constipée, son regard divaguait. Ce ne fut qu'avec l'apparition du mot «OUVRE!» en lettres sanglantes sur le papier froissé de l'étiquette qu'il finit, avec hésitation, de former un «Qui es-tu?» timide avec ses lèvres tremblantes. «Enfin», la voix laissa entendre en soupirant,«j'avais déjà craint d'avoir affaire à un cadavre ambulant. Puisque tu commences, et PAS TROP TOT, à t'intéresser à ma personne, j'ai le plaisir de me présenter: Je suis l'esprit de cette bouteille, enfermé par un cruel magicien qui m'a capturé pour empêcher que je devienne esprit de 3ème degré (ce qui signifie une super promotion quoi) et que j'hérite de son empire plus tard, qui de toute façon est plus pourrie que le mien et que je ne souhaiterais jamais avoir si la belle-sœur du cousin germain de l'ancienne fiancée de mon frère cadet n'avait pas exprimé un jour le vœux de cueillir des fleurs sur la grande plaine qui longe le château du magicien, et on ne cherche pas à fâcher la famille, HEIN?» Les yeux d'Anatole formèrent un gigantesque point d'interrogation. «Je vois», soupira l'esprit. «Oublies tout, et ouvre simplement la bouteille S'IL-TE-PLAIT!» Mécaniquement, sans comprendre lui-même ce qui lui arriva, Anatole essaya d'ouvrir la bouteille (au moins dans cette matière, il avait des expériences) mais en vain. «Plus fort!» hurla la bout- pardon, l'esprit enfermé. «C'est curieux que personne d'autre ne nous entende avec ce bruit.» pensa Anatole. «Ou bien, suis-je vraiment le seul à...» Il chassa ces pensées désagréables, refit quelques essais, mais sans atteindre sans but. «Désolé», dit-il d'une voix molle, je ne puis ouvrir la bouteille, votre Excellence... Altesse, euh...cher esprit.« balbuta-t-il. «Pitoyable.» grogna l'esprit. (les lettres de ce mot résplendissèrent en clignotant sur l'étiquette) «Il se peut bien sûr que j'aie sous-estimé la force de cet ignoble magicien, et que tu sois trop faible, étant issu du monde inférieur des mortels, pour briser le sceau magique qui pèse sur cette bouteille... dans ce cas, nous n'avons plus qu'un choix: Jette cette bouteille à la mer afin qu'elle trouve son chemin auprès d'un être capable à me délivrer. C'est un ORDRE!» (il faut préciser que cette dernière phrase ne fut prononcée par l'esprit, mais fit également apparition en tant que message sur la bouteille).

Anatole se demanda s'il avait vraiment à recevoir des ordres de la part d'un esprit infirme, en quelque sorte, mais il se dit que finalement, il n'avait pas le choix, et qu'on savait jamais, peut-être qu'il lui serait utile plus tard, alors il paya ses boissons, prit la bouteille et quitta le troquet sans
 

parler mot à personne, en route vers le quai du port. Il faisait déjà noir dehors, le vent soufflait légèrement, et tous deux ne rencontrèrent personne à part quelques matelots ivres et des amoureux qui se promenèrent dans la lumière pâle de la lune, main dans la main, le regard absent. Aucun ne se douta du contenu peu commun de la bouteille d'Anatole, qui, pas par pas, s'avança délicatement jusqu'au bout du quai. Les vagues s'écoulèrent doucement sous ses pieds. «Veux-tu donc que je te jette ici?» demanda t'il pour être en parfaite sécurité, mieux ne vaut pas attirer la colère d'un esprit, soit-il enfermé dans une bouteille de spiritueux ou non. «Oui.» afficha la bouteille. «Vas-y, ne perd pas de temps!» Anatole fit un grand geste de la main, mais s'attarda soudainement. «Attends...» fit-il, «est-ce que j'ai un sorte de... gage pour t'avoir amené ici? Des vœux?» L'esprit ricana. «Ma parole, t'es plus avide que je ne croyais... mais si tu veux, retourne dans le troquet après m'avoir jeté, tu verras. Allez!» Anatole reprit la bouteille, la serra fort et l'envoya d'un coup direction horizon, où elle disparut à tout jamais (enfin, probablement) dans les flots des golfes clairs, en route vers l'abysse de la mer. Anatole fit un grand soupir, tourna le dos à l'eau bleue, et se traîna vers le troquet du coin. Sur le chemin de retour, il calcula à haute voix ses dépenses du soir: «C'est bon, il en reste encore pour un p'tit verre...» Il ouvrit la porte- comme la nuit était déjà tombée quelques heures avant, beaucoup de gens eurent quitté l'établissement- et s'asseya de nouveau au comptoir. «Une bouteille de vin rouge!» commanda t'il et s'alluma une pipe. Quelle histoire! Pourvu que l'esprit- s'il n'avait pas menti...- lui avait préparé une bonne surprise!

On lui apporta sa bouteille, le brusque son du verre sur le bois du comptoir le fit sursauter. Il s'empara du vin et était prêt à l'ouvrir quand il vit l'étiquette bouger, et sur le papier s'étendaient les mots:

«L'abus d'alcool peut nuire à votre esprit.»



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Kommentare zu diesem Kapitel (2)

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Von: abgemeldet
2007-10-30T22:28:32+00:00 30.10.2007 23:28
C'est un peu tard... =]
Mais t'écris vraiment bien français...
Moi, j'en ai plus cette langue avec cette complicée grammatic...
Mais je dois encore lire les sous-titres dans le cinéma... c'est nul... XD
Bon, je t laisse....
[mais l'histoire est trés bonne XD]
Von: abgemeldet
2006-06-28T01:51:34+00:00 28.06.2006 03:51
bof, t'as un bon français quand même !!! continue!


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